Quelle est la différence entre une action et une obligation ?

Les termes "action" et "obligation" sont fréquemment évoqués dans le monde de la finance et sont parfois confondus entre eux ou tout simplement incompris. Et même si une action et une obligation sont deux modes de financement pour l’entreprise, chacun de ces termes possède des caractéristiques bien distinctes. Rappelons tout d'abord qu'une action est un titre de propriété et une obligation, un titre de créance. 

En souscrivant à une obligation, vous prêtez de l'argent en échange d'une rémunération connue dès le départ. L'émetteur (celui qui emprunte) peut être une entreprise, une collectivité publique ou locale, un Etat.  

En achetant une action, vous êtes actionnaire et devenez propriétaire d'une partie d'une entreprise. Vous pouvez bénéficier d’une partie des profits réalisés (dividendes) mais rien n’impose de toucher cette rémunération annuellement. 

Dans cet article dédié, faisons le point sur ces deux types de titres financiers pour comprendre leurs significations, nuances, avantages et inconvénients. 

  1. Les actions : définition, les différents types d’action, les avantages et risques  
  2. Les obligations : définition, les différents types d’obligation, les avantages et risques 
  3. Comment choisir entre action et obligation ?
  4. Comment acheter une action ? 
  5. Comment investir dans des obligations ? 

 

Les actions : acheter une action, c’est devenir propriétaire d’une partie de l’entreprise  

 

Définition d’une action 

Une action, connue sous le nom de "titre de propriété", représente une part dans le capital d'une entreprise. Les détenteurs d'actions détiennent donc une partie de l'entreprise, ont droit de vote lors des assemblées générales et peuvent participer aux décisions de l'entreprise (en fonction du nombre d'actions détenues). Vous devenez associé de l'entreprise et ce statut d'actionnaire demeure jusqu'à la vente des titres. 

Les titres d'une société peuvent être inscrits en bourse, ce qui augmente leur liquidité et leur visibilité, ou placés en dehors des marchés publics et dans ce cas les titres ne sont pas cotés. 

En tant qu'actionnaire, l’entreprise peut rétribuer une part de ses bénéfices sous forme de dividendes annuels. Que l’émetteur soit coté en bourse ou non, rien n’impose de le rémunérer annuellement. C’est pour cela que les investisseurs plaçant leur argent dans des actions visent la rentabilité sous forme de plus-value lors de la revente des titres et/ou de dividendes. 


Les différents types d’action
 

Afin de satisfaire diverses exigences émanant des émetteurs et des actionnaires, la législation a instauré plusieurs catégories d'actions, chacune présentant des particularités distinctes. Ainsi, les caractéristiques des actions ne se limitent pas simplement à leur quantité en circulation et à leur valeur, mais visent surtout à définir leur nature juridique.

On distingue deux grands types d'actions : 

  • Les actions côtées en bourse : une action est cotée à partir du moment où elle peut être achetée ou vendue sur le marché des actions, couramment appelé la bourse ou marché boursier. 

Il est important de noter que le nombre de titres cotés pour une entreprise est fixe, et l'introduction de nouvelles actions sur le marché ne se fait pas en permanence. En effet, les augmentations de capital sont relativement rares.

Le prix d'une action est influencé par l'offre et la demande, où la confrontation entre l'offre d'actions à vendre et la demande d'actions à acheter détermine le cours de l'action. Si la demande dépasse l'offre, le cours augmente, et vice versa.

L'un des avantages majeurs des actions cotées en bourse réside dans leur liquidité. Les investisseurs ont généralement la possibilité d'acheter ou de vendre des actions de manière facile et rapide sur le marché boursier.

L'achat ou la vente d'actions cotées est relativement simple, d'autant plus que les cours de toutes les actions cotées sont accessibles sur des sites spécialisés. 

  • Les actions non côtées (private equity) : Une action non cotée ne peut pas être échangée sur le marché boursier car la société n’a pas fait un appel public à l’épargne. Elle a placé ses actions directement auprès d’investisseurs qui lui ont fourni les fonds en échange.

Les actions non cotées sont généralement émises par des petites et moyennes entreprises cherchant des financements direct auprès des investisseurs. Une action non cotée en bourse équivaut donc à une participation au capital de l’entreprise. L’investissement peut rester bloqué plusieurs années. Le plus souvent la mise est récupérée lorsque la société est vendue ou lorsqu’elle procède à une introduction en bourse.

Investir en actions non cotées, c’est participer à l'économie réelle, au développement de petites et moyennes entreprises dans l’objectif de : soutien ou désir d'encourager l'actionnariat solidaire, anticipation d'une croissance significative de ces entreprises, recherche de rendements,….

Lorsque vous optez pour l'investissement dans des actions non cotées, vous bénéficiez des mêmes droits que pour les actions cotées, notamment le droit de vote en assemblée générale et le droit de percevoir des dividendes chaque année.

L'investissement non coté est intrinsèquement éloigné des marchés boursiers et de leur volatilité. Les investisseurs cherchant à se prémunir contre les aléas des marchés financiers choisissent d'allouer une partie de leur épargne dans des investissements non cotés. Dans ce contexte, les actifs ne font pas l'objet d'une valorisation quotidienne, mais plutôt à des intervalles plus espacés, tels que trimestriels ou annuels. Cette approche contribue à réduire la volatilité des actifs comparativement aux investissements évalués quotidiennement.


Quels sont les avantages d’acheter des actions ?

Six droits principaux sont attribués lorsque l’on détient une action au sein d’une entreprise : 

  • Droit au dividende : constitue une rémunération pour les investisseurs. En tant qu'actionnaire, vous avez le droit de recevoir une part des bénéfices de l'entreprise. Le montant n’est ni fixe ni prédéfini. Le versement des dividendes n’est pas automatique et dépend de la politique de l’entreprise à ce sujet.

  • Droit de répartition : en cas de liquidation de l’entreprise, l’actionnaire aura droit à une partie du capital social. 

  • Droit de souscription : permet à l’actionnaire de souscrire prioritairement à de nouvelles actions lors de l’augmentation du capital.  

  • Droit de transmission : permet à un investisseur de revendre ses actions sur un marché réglementé. 

  • Droit d’information, de transparence : donne accès aux renseignements communiqués par l’entreprise - Les entreprises sont tenues de divulguer des informations financières régulières, offrant aux investisseurs une transparence sur la performance de l'entreprise. 

  • Droit de vote lors des assemblées générales : défini par le nombre d’actions détenues, les actionnaires peuvent participer aux décisions importantes de l'entreprise en votant. 


Quels sont les risques d'être actionnaire ?
 

La valeur des actions est parfois sujette à des fluctuations importantes sur le marché en raison de divers facteurs (actualités économiques, performances de l'entreprise, conditions macroéconomiques….) exposant les investisseurs au risque de perte partielle ou totale de leur capital. Pour atténuer ce risque, il est recommandé d'adopter une perspective à long terme, permettant ainsi de diluer les effets des variations temporaires.  

  • Volatilité du marché : les marchés boursiers peuvent être sujets à des fluctuations importantes, en fonction de la conjoncture générale ou plus spécifiquement du secteur, pouvant entraîner des variations rapides et substantielles dans la valeur des actions. La baisse du cours de l’action peut conduire à une perte en capital lors de la revente du titre. 

  • Risque de change : si une entreprise opère à l'échelle internationale (actions libellées en devises étrangères), les fluctuations des taux de change peuvent influencer la valeur des actions, notamment si une grande partie de ses revenus provient de l'étranger. Mais ce risque est inexistant pour les actions en euros.  

  • Risque de liquidité : concerne la rapidité avec laquelle une action peut être vendue sur un marché réglementé. Certaines actions peuvent avoir une liquidité limitée, ce qui signifie qu'il peut être difficile de les vendre rapidement sans impact significatif sur leur prix. La liquidité d'une action dépend de plusieurs facteurs : le nombre d'acheteurs, le volume total de titres en circulation, la capitalisation boursière de l'action. 

  • Risque de faillite : possibilité que l'entreprise ne soit pas en mesure de rembourser ses dettes et puisse faire faillite. En cas de faillite, les actionnaires sont parmi les derniers à être remboursés, ce qui signifie qu'ils risquent de perdre une partie ou la totalité de leur investissement si les actifs de l'entreprise ne suffisent pas à couvrir ses engagements. 

 

Les Obligations : acheter une obligation, c’est prêter de l’argent à l’entreprise



Définition d’une obligation

Une obligation est un titre de créance que l’investisseur acquiert en prêtant de l’argent à une entreprise. Une obligation fonctionne essentiellement comme un prêt bancaire, du fait que lorsque l’investisseur achète une obligation, il prête de l’argent à l’émetteur en échange du remboursement intégral de son capital initial à une date définie et du versement d'intérêts périodiques (semestriel, annuel...) généralement à un taux fixe. 

Les obligations ont des caractéristiques spécifiques telles que la maturité, le taux d'intérêt et le rendement, qui déterminent la rentabilité et le profil de risque de l'investissement. Les obligations permettent aux institutions privées ou publiques de financer leur développement sur le moyen et long terme. C’est un des modes de financement les plus rependus et au même titre qu'une action, une obligation est perçue comme un placement financier. 

Les obligations sont d’ailleurs généralement considérées comme des investissements moins risqués par rapport aux actions. 


Les différents types d'obligation 

Les divers types d'obligations d’entreprise se distinguent généralement selon : 

  • la durée de vie

- Court terme : moins de 3 ans. Fréquemment utilisées par les entreprises pour répondre à un besoin de liquidité 

- Moyen terme : de 4 à 10 ans. Généralement émises pour financer le développement de projets 

- Long terme : plus de 10 ans. Plus rares sur le marché obligataire des entreprises et plus fréquentes pour les Etats 

Quand il faut prendre des décisions en matière d'investissement, le choix entre les placements à court terme et à long terme se pose comme un dilemme fondamental pour les investisseurs.

  • le niveau de risque : 

- Obligations Investment grade (qualité d’investissement) : désignent des titres émis par les emprunteurs bénéficiant des notations les plus élevées de la part des agences de notation. Ces obligations sont émises par des entreprises présentant un risque de défaut pratiquement nul sur les années à venir. Ces obligations proposeront un rendement plus faible. 

- Obligations High yield (à haut rendement) : ont un profil de risque de défaut plus élevé que celui des obligations Investment grade et offrent donc un rendement largement supérieur à celui des obligations mieux notées. Ces obligations seront plus volatiles mais offriront un rendement plus intéressant.

Dans le contexte économique et des fluctuations du marché, il est primordial d'étudier les niveaux de risque pour investir en toute conscience et prendre une décision.

  • le type d’intérêt. Voici les 3 principaux types d’obligations : 

- Obligations à taux fixe : les paiements d'intérêts sur ces obligations restent constants tout au long de la vie de l'obligation. Le rendement est donc fixe. 

- Obligations à taux variable : les paiements d'intérêts varient en fonction d'un taux de référence, souvent lié aux taux d'intérêt du marché. Cela signifie que le rendement de l'obligation peut changer au fil du temps. 

- Obligations convertibles : ces obligations offrent aux détenteurs la possibilité de convertir leurs obligations en actions de l'entreprise émettrice à un taux prédéterminé. Elles combinent des caractéristiques d'obligations et d'actions. 

Quels sont les avantages d’une obligation ?

Les obligations peuvent présenter plusieurs avantages attrayants pour les investisseurs. Le premier étant la réduction de la volatilité de votre portefeuille. En effet, le revenu d’une obligation (coupon) est connu à l’avance. Le capital est remboursé à une date précise et le versement des intérêts s’effectue à un taux fixe et régulier, tout au long de la durée de l’emprunt. C’est donc une charge financière prévisible et maîtrisée par la société émettrice. 

Un choix a favorisé pour ceux qui recherchent à fournir une stabilité et une prévisibilité dans leur portefeuille d’investissements. 

Voici quelques avantages d’une obligation que nous pouvons relever :  

  • Revenu Régulier : les obligations versent des intérêts réguliers, offrant un flux de revenus stable pendant la durée de l'obligation.

  • Préservation du capital : en cas de faillite de l'émetteur, les détenteurs d’obligations sont généralement remboursés avant les actionnaires. Cependant le remboursement n’est jamais totalement garanti. En France, en cas de faillite d'une entreprise, le processus de remboursement des créanciers suit un ordre défini par la loi.

  • Sécurité et Stabilité : les obligations sont souvent considérées comme des investissements plus sûrs en raison de leur nature contractuelle, de leur engagement de remboursement du capital à l'échéance et des paiements d'intérêts périodiques, ce qui peut être attractif pour ceux recherchant une certaine stabilité financière. Cependant un taux d’intérêt élevé dénote un risque élevé.

  • Diversification : intégrer des obligations dans un portefeuille diversifié peut contribuer à réduire le risque global en offrant une stabilité face à la volatilité des actions.

  • Adaptabilité aux besoins de revenus : les obligations peuvent être choisies en fonction des besoins spécifiques en revenus, que ce soit pour un revenu régulier à court terme ou pour planifier une source de revenus future.

  • Flexibilité dans les durées : les obligations sont émises avec différentes échéances, offrant aux investisseurs la flexibilité de choisir des investissements adaptés à leurs horizons temporels spécifiques. 

 

Quels sont les risques des obligations ?

  • Risque de taux d'intérêt : les variations des taux d'intérêt peuvent affecter la valeur des obligations sur le marché secondaire. Lorsque les taux d'intérêt augmentent, la valeur des obligations existantes diminue, et vice versa. 

  • Risque de crédit : il s'agit du risque que l'émetteur de l'obligation ne puisse pas rembourser le capital à l'échéance ou ne puisse pas effectuer les paiements d'intérêts. Les obligations émises par des entités moins crédibles peuvent être plus sujettes à ce risque. 

  • Risque de change : pour les obligations émises dans une devise étrangère, les variations des taux de change peuvent influencer la valeur de l'obligation pour les investisseurs. 

  • Risque de réinvestissement : associé à la possibilité que les taux d'intérêt diminuent au moment où les détenteurs d'obligations doivent réinvestir les intérêts perçus ou le capital remboursé à l'échéance des obligations. Lorsque les taux d'intérêt sont bas, les investisseurs pourraient être obligés de réinvestir à des rendements moins attractifs, ce qui peut avoir un impact sur leur rendement global. 

 

Comment choisir entre action et obligation ?


Le choix entre actions et obligations dépend largement des objectifs financiers, du profil de risque et de l'horizon temporel de l'investisseur. Pour les investisseurs cherchant une croissance potentielle du capital et disposant d'une tolérance au risque plus élevée, les actions peuvent être un choix judicieux. Les actions offrent la possibilité de participer aux bénéfices de l'entreprise, avec des rendements potentiels plus élevés, mais elles sont également associées à une instabilité accrue. 

D'un autre côté, les obligations conviennent généralement aux investisseurs à la recherche de revenus réguliers et d'une préservation plus stable du capital. Les obligations émettent des paiements d'intérêts réguliers et sont considérées comme des investissements moins risqués en raison de leur priorité en cas de faillite de l'émetteur (ce qui n’est cependant pas garanti). Les investisseurs orientés vers la stabilité et ceux ayant des objectifs à court terme peuvent privilégier les obligations. 

Cependant, ce n’est pas l’un ou l’autre, il existe des nuances. L’important est de vous adapter au marché et à vos besoins. Un portefeuille diversifié entre actions et obligations (et d’autres actifs) est une stratégie efficace pour atténuer les risques tout en bénéficiant des avantages des deux types d’investissement. 


Vous souhaitez investir sur du court/moyen terme ? Privilégiez les obligations pour profiter de taux d’intérêt attractifs et d’une faible volatilité (risque de perte en capital plus faible). 

Vous souhaitez investir sur du long terme ? Les actions permettent (en général et historiquement) de vous protéger contre l’inflation et une meilleure performance que les obligations grâce au mécanisme des plus-values.  

Mais les deux classes d’actifs doivent être considérées. Il n’y a pas de règles ou de solutions parfaites. Le choix entre actions et obligations doit prendre en compte le contexte économique, les conditions du marché et vos prévisions financières. Chaque approche d'investissement a ses propres avantages et risques, et il est important pour les investisseurs de choisir celle qui correspond le mieux à ses objectifs financiers et à sa tolérance au risque. 

 

Facteurs importants à prendre en compte avant d’investir :

  • Profil d'investisseur : le choix entre actions et obligations dépend du profil d'investisseur, de la tolérance au risque et des objectifs financiers. Jeune actif, actif, proche de la retraite ou déjà retraité, investir à court, moyen ou long terme, le choix d’aligner ses investissements avec ses valeurs en s’orientant vers un investissement responsable par exemple ou autres... chacun a des objectifs différents, il est donc important d‘investir en fonction de sa situation. 
  • Objectifs financiers : qu'ils soient à court, moyen ou à long terme, jouent un rôle crucial dans la décision d'investir dans des actions ou des obligations. Les obligations peuvent être plus adaptées à des objectifs à court/moyen terme nécessitant une stabilité financière. Pour cela, il est important de privilégier une conservation des obligations jusqu’à échéance pour s’assurer de ne pas perdre de capital. 
  • Risque, Rendement, Maturité : 3 facteurs cruciaux à considérer lors de l'achat d'actions ou d'obligations. Une évaluation est primordiale pour analyser le rapport risque/rendement en fonction de l’investissement et de ses orientations/choix de placements financiers.  
  • Tendance du marché financier : l'état actuel du marché financier influence également le choix entre actions et obligations. En période de stabilité, les investisseurs peuvent privilégier les actions, tandis qu'en période d'incertitude, les obligations peuvent être considérées comme un refuge sûr. 
  • Performance et valorisation de l’entreprise : examiner les performances financières au cours des dernières années permet de comprendre le potentiel de croissance d’une entreprise. De même, il est important d’examiner les mesures de valorisation pour déterminer si une entreprise est sous-évaluée ou surévaluée. 

 

Comment acheter une action ? 

La compréhension des facteurs macroéconomiques et sectoriels qui peuvent influencer l'entreprise est cruciale. Une fois que l'investisseur a identifié une action prometteuse, il doit évaluer sa tolérance au risque et définir des objectifs d'investissement clairs. 

Pour acheter des actions cotées en bourse, il faudra ouvrir un compte de courtage (par exemple le PEA pour acheter des actions européennes ou le compte-titres pour acheter des actions internationales), puis passer un ordre de bourse (ordre d’achat ou de vente) auprès d'un intermédiaire financier physique (conseiller financier par exemple qui exécutera la transaction moyennant le paiement d'une commission) ou directement en ligne en choisissant vous-même les actions dans lesquelles vous souhaitez investir (constitution d’un portefeuille de titres vifs) ou en sélectionnant un ou plusieurs fonds d’investissements (OPCVM), qui, eux-mêmes, investissent dans un portefeuille de titres financiers. 

Il est recommandé de diversifier le portefeuille en investissant dans plusieurs actions plutôt que de concentrer le capital sur une seule entreprise, réduisant ainsi le risque spécifique.  

Le suivi régulier des performances de l'entreprise, ainsi que des actualités économiques et sectorielles, permet de prendre des décisions informées sur le maintien ou la vente des actions. Un investissement réussi dans une action repose sur une combinaison d'analyse minutieuse, de gestion des risques et de suivi continu du marché financier. 

Quelques exemples pour investir dans des actions : 

  • Plan d'Épargne en Actions (PEA) : compte dédié seulement aux actions françaises et européennes, le PEA offre des avantages fiscaux, incitant à investir dans des sociétés de la zone euro. Le PEA est une enveloppe fiscale permettant d’acheter et de vendre des actions, des fonds d’investissement et des ETF... Il n’est possible de détenir qu’un seul PEA. Il y a un plafond de versement, dépendant de sa situation (célibataire/en couple) et si l’on effectue un retrait avant 8 ans, le PEA est clôturé. 

  • Fonds d’investissements (ETF, OPCVM, SICAV,..) : ces fonds négociés en bourse produisent la performance d'un indice spécifique, offrant une manière efficace de diversifier les investissements à moindre coût. Ils permettent de ne pas avoir à choisir soi-même les actions de son portefeuille.  

  • Compte-titres : permet d’acheter des actions en bourse dans le monde entier et donc de détenir des actions d’entreprises de toutes tailles et de n’importe quel pays. Un compte-titre est un compte bancaire au sein duquel vous pouvez acheter des actions et d’autres titres financiers. Il permet de détenir des actions sans restriction géographique, et une même personne peut détenir une infinité de compte-titres. Le compte-titres n’est pas plafonné, ce qui permet d’investir sans limite. Cependant, le compte-titres n’offre pas d’avantages fiscaux, vous serez donc taxé sur vos rendements via l’impôt sur le revenu ou la flat tax à hauteur de 30%. 

    D’autres enveloppes fiscales ne permettent pas d’acheter directement des actions mais des ETF (fonds coté en bourse) :
  • Plan d’Epargne Retraite (PER) : est un produit d'épargne à long terme qui fonctionne comme l’assurance-vie mais qui est bloqué jusqu’à la retraite. En contrepartie le PER permet de déduire les versements de vos revenus imposables. 

  • Assurance-vie : qui permet d’investir dans des fonds en actions et offre une fiscalité avantageuse. 


La fiscalité d'une action 

Lors de l'achat d'actions, les plus-values et les dividendes générés sont assujettis à l'impôt sur les revenus du capital. La liste est non exhaustive mais voici quelques exemples : 

- Dans le cadre d'un PEA, une exonération d'impôt s'applique après 5 ans. De ce fait, seuls les prélèvements sociaux de 17,2% sont dus lors d'un retrait. Avant cette période de 5 ans, le taux d'imposition est de 30%, similaire à celui d'un compte-titres.

- Pour un compte-titres, les gains sont soumis à une taxe totale de 30% (soit 17,2% de prélèvements sociaux et 12,8% d'impôt).

- Le PER est intéressant car il permet de déduire de ses impôts le montant investi.

- L'assurance-vie requiert une période d'attente de 8 ans pour bénéficier pleinement des exonérations et des taux réduits d'imposition.

- L'investissement en direct de PME non cotée (private equity) permet de réduire vos impôts de 18 % à 25 % de la somme investie, en fonction de la date de souscription et des modalités d'investissement (personne seule ou en couple).

 

Comment investir dans des obligations ? 

Investir dans des obligations nécessite une approche réfléchie et une compréhension approfondie du marché obligataire. Il est évidemment crucial de mener une analyse approfondie de l'émetteur de l'obligation.  

La surveillance continue des conditions économiques, des taux d'intérêt et des performances de l'émetteur est essentielle pour ajuster le portefeuille en fonction des évolutions du marché obligataire. L'investissement dans des obligations peut être un moyen stratégique de générer des revenus stables tout en préservant le capital, et il est important de personnaliser l'approche en fonction des objectifs spécifiques de l'investisseur. 


La fiscalité des obligations 

Depuis 2018, les revenus d'obligations sont soumis au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) au taux global de 30 %, composé de 12,8 % d'impôt sur le revenu et de 17,2 % de prélèvements sociaux.

Ces produits d'obligation sont assujettis à un prélèvement à la source obligatoire de 12,8 %, agissant comme un acompte sur l'impôt sur le revenu.

Il est possible de bénéficier d'une dispense d'acompte sous réserve de conditions de ressources.


Quelques exemples pour investir dans des obligations : 

  • Fonds obligataires : par l’intermédiaire d’un fonds d’investissement gérés par des professionnels, vous aurez accès à un panier diversifié d'obligations (obligations d’Etat, obligations d’entreprises,…). De nombreux fonds existent, cela permet de répartir le risque parmi différentes émissions d'obligations. Cependant les frais élevés sont associés à ce service : entre 1% et 1,5% de frais de gestion annuelle.  

  • ETF obligataires : ces fonds négociés en bourse sont des fonds d’investissement à frais réduits (0.1% par an pour les moins couteux). Ces ETF suivent des indices obligataires permettant aux investisseurs d'acheter et de vendre des parts de ces fonds comme des actions. Ils offrent une manière liquide et transparente d'investir dans des obligations. 

Les ETF sont ordonnées par classes d’actifs : ETF d’obligations d’État européens qui sont très peu risqués et ETF d’obligations d’entreprises à fort rendement (plus volatiles). Possibilité également d’acheter des ETF obligataires dans certains PER et assurances-vie (le choix sera plus limité) ou depuis un compte-titres.

  • Acheter des obligations en direct (obligations individuelles) : vous avez la possibilité d'acheter des obligations individuelles en direct lorsqu'elles sont cotées en bourse. La détention d'obligations sous forme de titres physiques présente l'avantage de pouvoir les conserver jusqu'à leur échéance. Cependant, l'achat individuel d'obligations peut être contraignant, avec des montants minimaux par transaction et les courtiers en ligne ne proposent pas toujours une gamme étendue d'obligations. 

  • Via une plateforme de financement participatif : cette approche permet aux investisseurs de prêter collectivement de l'argent directement à des entreprises ou à des projets en échange de revenus d'intérêts. Des investissements accessibles facilement par le plus grand nombre avec la possibilité de cibler ses choix d’investissement. Chaque plateforme de crowdfunding propose une thématique spécifique (investir dans l’immobilier, investir dans les énergies renouvelables, investir dans l’agriculture…) et vous permet d’accorder vos placements avec vos valeurs. 


Chez Lumo, nous proposons d’investir dans des entreprises qui participent activement à la transition écologique et de les aider à accélérer le développement de leurs projets. Cet investissement est accessible sans aucun frais, à partir de 50€ sous forme d’obligation simple ou convertible.  

Vous avez retenu la leçon ? Avec l’obligation simple, vous percevez des intérêts (coupons) qui sont versés régulièrement jusqu’à échéance de l’obligation. Votre capital, quant à lui, est remboursé à échéance ou en fractionné (selon les conditions validées). 

Avec l’obligation convertible, vous pouvez être remboursé en actions de la société émettrice plutôt qu'en numéraire. Une parité détermine alors le nombre d'actions reçues par obligation détenue. Cette conversion peut être amorcée à l'initiative de l'émetteur des obligations (le porteur de projet), à l'initiative du détenteur de l'obligation (vous), ou les deux. Dans ce cas, l’obligataire devient alors actionnaire de la société. 

Investir en direct sur des entreprises françaises par souscription d'obligations

 

En résumé, la différence entre action et obligation réside dans leur nature, leur rendement potentiel et leur profil de risque. Choisir entre ces deux classes d'actifs dépend des objectifs individuels et du profil d’investisseur. Une compréhension approfondie des caractéristiques de chaque instrument financier, couplée à une évaluation de sa propre tolérance au risque et donc de ses objectifs financiers, est cruciale pour prendre des décisions éclairées en matière d'investissement. 

Dans tous les cas, il est essentiel de mener une recherche approfondie sur l'entreprise émettrice de l'action ou de l’obligation. Cela comprend l'analyse de ses états financiers, de son modèle commercial, de son historique de performances et de ses perspectives futures.

Et l’avantage d’investir via une plateforme de crowdfunding, c’est que tous ces éléments sont décortiqués en amont par une équipe d’experts et visibles en toute transparence sur la fiche produit. 

 

Pour aller plus loin sur le sujet, voici les questions les plus posées :  

Pourquoi faut-il diversifier son épargne ? 

Quelles erreurs éviter avant d’investir son argent ? 

Comment savoir si une société est cotée et non cotée ? 

Qui sommes-nous ?

Lumo, la plateforme de financement participatif qui met en lumière votre épargne !

Notre objectif : Relever le défi climatique et construire ensemble un avenir durable.

Notre mission : Permettre à chacun d’accélérer la transition écologique en finançant des projets à impact positif.

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