Economie Réelle : Définition

L'économie réelle, souvent appelée l'économie tangible ou l'économie productive, se réfère à l'ensemble des activités économiques liées à la production, la distribution et la consommation de biens et de services concrets.

Elle englobe la fabrication de produits physiques, la prestation de services, les investissements dans des infrastructures, et toutes les activités qui contribuent directement à la création de richesse mesurable au sein d'une économie. L'économie réelle se distingue de l'économie financière qui se concentre sur les transactions financières, les marchés boursiers et les instruments financiers dérivés.

 

  1. Quelles différences entre économie réelle et économie financière ?
  2. Economie réelle et écologie
  3. Impacter positivement l'économie réelle grâce au financement participatif

 

Quelles différences entre économie réelle et économie financière ?

La différence entre l'économie réelle et l'économie financière réside dans la nature et le domaine d'activité qu'elles englobent. Ces deux aspects de l'économie sont interconnectés, mais ils se concentrent sur des aspects différents de l'activité économique et ont des caractéristiques distinctes.

 

 

L'économie financière se concentre sur les transactions financières, les marchés boursiers, les instruments financiers dérivés et les opérations bancaires. C'est le royaume des investissements en actions et en obligations, des spéculations sur les marchés des matières premières, des produits dérivés complexes et des prêts bancaires. L'économie financière facilite la mobilisation des capitaux, permettant aux entreprises et aux gouvernements de financer leurs opérations et leurs projets.

 

Ces deux sphères sont interdépendantes. L'économie réelle dépend de l'économie financière pour le financement de projets d'investissement, tels que la construction d'infrastructures ou l'expansion des entreprises. D'un autre côté, l'économie financière tire sa valeur de l'économie réelle, car les actifs financiers représentent des réclamations sur la richesse réelle produite par la société.

Lorsqu’on évalue l’état de l’économie réelle, on étudie généralement le niveau actuel de la demande, du chômage ou encore des prix. Les marchés financiers analysent les mêmes variables mais sont tournés vers le futur. Les investisseurs font des prévisions et achètent ou vendent en conséquence. Leur capacité à anticiper le futur est essentielle puisqu’ils placent de l’argent aujourd’hui avec l’objectif d’avoir une rémunération satisfaisante à l’avenir. Ainsi, les deux marchés se distinguent par des horizons temporels différents, expliquant au moins partiellement leur apparente déconnexion1.

 

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Cependant, les déséquilibres et les excès dans l'économie financière peuvent avoir des impacts négatifs sur l'économie réelle. La spéculation excessive, par exemple, peut créer des bulles sur les marchés financiers, entraînant des fluctuations de prix importantes et instables. Lorsque ces bulles éclatent, elles peuvent provoquer des crises économiques dévastatrices, comme la crise financière de 2008, qui a eu des répercussions mondiales.

L'économie financière, en raison de sa quête de profits et de son orientation vers les marchés, peut souvent contribuer à des pratiques qui ont des conséquences négatives sur l'écologie. L'une des principales préoccupations est la spéculation excessive sur les matières premières dans les marchés financiers. Cette spéculation peut entraîner des fluctuations de prix massives et artificielles pour des produits tels que le pétrole, les métaux et les denrées alimentaires, inciter à l'exploitation excessive des ressources naturelles, à la destruction des habitats naturels et à la déforestation, avec des conséquences graves pour l'environnement.

 

Un autre problème est le financement des industries polluantes. Les institutions financières peuvent investir dans des secteurs tels que l'industrie des combustibles fossiles, sans tenir compte des préoccupations environnementales. Cela soutient financièrement des activités néfastes pour l'environnement et entrave la transition vers des sources d'énergie plus propres et durables.

 

L'absence d'éthique dans les investissements constitue également une préoccupation majeure. Certaines institutions financières peuvent investir dans des entreprises ne respectant pas les droits humains ou n'ayant pas de pratiques durables. Cette attitude peut contribuer à la dégradation de l'environnement et à la destruction des écosystèmes.

 


Le court-termisme, qui se traduit par la pression pour atteindre des objectifs de rentabilité à court terme, peut encourager les entreprises à adopter des pratiques non durables. Ceci est souvent aux dépens de considérations environnementales à plus long terme, compromettant ainsi la santé de l'environnement sur le long terme.

Enfin, la dérégulation du secteur financier peut contribuer à des pratiques plus risquées et spéculatives qui négligent les risques environnementaux. L'absence de règles et de contrôles appropriés peut permettre à des activités nuisibles pour l'environnement de prospérer.

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Pour atténuer ces impacts néfastes de l'économie financière sur l'écologie, il est essentiel d'adopter des réglementations appropriées, de promouvoir la transparence dans les investissements, de sensibiliser aux risques environnementaux et de favoriser des pratiques financières éthiques et responsables.

Les investisseurs, les gestionnaires de fonds et les entreprises ont également un rôle crucial à jouer en intégrant des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leurs décisions d'investissement et leurs pratiques commerciales, contribuant ainsi à aligner l'économie financière sur les objectifs de préservation de l'environnement et de durabilité.

 

Economie réelle et écologie

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L'économie réelle et l'écologie sont deux domaines qui sont étroitement liés et qui ont un impact significatif l'un sur l'autre. Leur relation se concentre sur la manière dont les activités économiques réelles affectent l'environnement et comment les préoccupations écologiques influencent les décisions économiques.

L'économie réelle, qui englobe la production de biens et de services, a un impact direct sur l'environnement. Les activités industrielles, l'agriculture intensive, l'extraction de ressources naturelles et la consommation excessive de ressources ont des conséquences sur la qualité de l'air, de l'eau et du sol, ainsi que sur la biodiversité.

De plus, l'économie réelle dépend largement de l'utilisation de ressources naturelles telles que l'énergie, les minéraux, l'eau et la terre. La surutilisation de ces ressources peut entraîner leur épuisement et perturber les écosystèmes.

Les préoccupations environnementales ont conduit à la mise en place de réglementations visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre, à prévenir la pollution et à protéger les écosystèmes. Ces réglementations ont des implications directes sur les coûts de production et les choix d'investissement des entreprises, influençant ainsi l'économie réelle.


De plus en plus, il y a un mouvement vers une économie "verte", qui vise à réduire les externalités négatives des activités économiques. Cela implique des investissements dans des technologies propres, des énergies renouvelables, la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la promotion de modes de production et de consommation durables.

L'innovation technologique joue un rôle clé dans la réduction de l'impact environnemental de l'économie réelle. Par exemple, le développement de technologies plus efficaces sur le plan énergétique peut permettre de réduire la consommation d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre.

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Les choix de consommation des individus et des entreprises influencent directement la demande de produits respectueux de l'environnement. Une sensibilisation accrue à l'écologie conduit à une demande croissante pour des produits durables et éco-responsables.

Les entreprises cherchent de plus en plus à réduire les coûts liés à la gestion de leurs impacts environnementaux tout en explorant de nouvelles opportunités économiques liées à la transition vers une économie plus verte.

En somme, l'économie réelle et l'écologie sont interdépendantes, et il est de plus en plus nécessaire de trouver un équilibre entre les impératifs économiques et la préservation de l'environnement. Les décisions économiques prises aujourd'hui auront un impact sur la durabilité de notre planète à long terme, ce qui nécessite une réflexion attentive et des actions concertées pour promouvoir une économie qui respecte l'écologie et contribue à la préservation de notre environnement.

 

Impacter positivement l'économie réelle grâce au financement participatif 

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Le financement participatif, également connu sous le nom de crowdfunding, offre une nouvelle dimension à l'économie réelle en fournissant un moyen innovant et accessible de lever des fonds pour une variété de projets. L'un de ses principaux avantages réside dans son potentiel à stimuler la croissance économique en permettant à des investisseurs d'apporter en direct des fonds à des entrepreneurs et aux petites entreprises.

Les entrepreneurs peuvent ainsi financer leurs idées et leurs projets, qu'il s'agisse de démarrer une nouvelle entreprise, de développer un produit innovant ou de financer un projet créatif. Cette injection de capital stimule la création d'emplois, favorise l'expansion des entreprises et contribue à la vitalité de l'économie locale.

Le financement participatif est également un moteur de l'innovation. Il permet aux projets novateurs, qu'ils soient axés sur la technologie, la créativité artistique ou les initiatives sociales, de trouver un soutien financier. Cela favorise la compétitivité et la dynamique de l'économie réelle en encourageant les avancées technologiques et la créativité.

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Le financement participatif peut également renforcer la consommation locale. De nombreux projets financés par le crowdfunding sont ancrés dans des communautés spécifiques, et les contributeurs sont souvent des résidents locaux. Cela encourage la consommation locale, car les gens soutiennent des projets dans leur propre région, dynamisant ainsi l'économie locale.

En fin de compte, le financement participatif diversifie les sources de financement disponibles pour les entreprises et les projets, réduisant la dépendance vis-à-vis des banques et des investisseurs traditionnels. Cela peut être particulièrement bénéfique en période de resserrement du crédit, car il offre une alternative viable pour obtenir des fonds.


De plus, le financement participatif favorise l'engagement communautaire, car les contributeurs deviennent souvent des ambassadeurs du projet. Ils contribuent à la promotion du projet et participent activement à son succès, ce qui renforce les liens au sein de la communauté et encourage la coopération.

 


Source :(1) https://www.allnews.ch/content/points-de-vue/déconnexion-entre-marchés-financiers-et-économie-réelle

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