Journée Mondiale de l'Environnement 2024 - Pour quoi faire ?
Organisée le 5 juin par les Nations Unies chaque année depuis 1973, la Journée mondiale de l'environnement est la plus grande plateforme mondiale de sensibilisation du public sur le sujet.
« 40 % des terres de la planète sont dégradées, ce qui impacte directement la moitié de la population. Sans aucune action urgente, les sécheresses pourraient toucher plus de trois quarts de la population mondiale d’ici 2050. Toutes les 5 secondes, l’équivalent d’un terrain de football est érodé. Au cours des 20 dernières années, les réserves d’eau terrestres ont diminué d’un centimètre par an.» 1
Chez Lumo, nous sommes convaincus que les actions collectives permettent de changer la donne. Depuis plus de 11 ans, nous soutenons le développement des énergies renouvelables via le financement participatif et nous avons pu prouver, avec 201 millions d'euros récoltés grâce à 33 000 Lumonautes convaincus, que nos actions communes peuvent avoir un réel impact sur notre environnement.
Chaque jour, notre petite équipe se mobilise à vos côtés pour vous aider à orienter votre épargne vers des projets qui font sens.
Nous souhaitions aujourd’hui mettre en lumière leurs engagements personnels au quotidien
Caroline, Responsable Business Development & Partenariat chez Lumo
« Au quotidien, je m’efforce de mettre en place différentes actions...
Pour les vêtements, mes enfants sont quasi exclusivement habillés avec des habits de seconde main récupérés auprès de mon entourage ou via des sites spécialisés. Idem pour les anniversaires ou Noël, je me tourne vers Leboncoin ou Vinted afin d’éviter de produire inutilement des choses qui existent déjà et peuvent encore servir.
Dans ma maison, j’ai installé des panneaux solaires pour produire de l’électricité en autoconsommation. Une application me permet de suivre ma production d’énergie et de planifier l’utilisation de certains appareils électroménagers en fonction de la production.
J’ai également 2 récupérateurs d’eau de pour arroser mon jardin. Cela me permet de récolter suffisamment d’eau de pluie pour mes besoins en jardinage. Je cultive ainsi – enfin mon conjoint soyons honnêtes - mes propres légumes en “méga” circuit court, notamment des salades ou des courges avec lesquelles je fais des soupes en hiver. Mes enfants sont ainsi sensibilisés et voient de leurs propres yeux que les “pommes” sortent bien de “terre”, comme leur nom l’indique !
Pour les déchets, j’ai deux composteurs me permettant d'alterner tous les six mois.
Les jeux sont construits par nos soins : ça prend plus de temps, c’est loin d’être parfait mais au moins, le bac à sable, le portique et la table de pique-nique sont en bois et en huile de coude ! #fierté
Pour mes déplacements, j’essaie de privilégier le train dès que possible. En plus cela me donne le temps de lire, de rattraper mon retard sur mes séries, de jouer ou tout simplement de dormir.
Et sinon, c’est quoi une bouteille en plastique ? Vive les gourdes !
Pour la nourriture, je privilégie le plus possible les circuits courts et les produits de saison. J’ai également pris conscience de l’impact de la consommation de viande rouge sur l’environnement et donc je la limite au maximum dans mon alimentation.
Optimiste ou non pour l’avenir ? Je reste parfois perplexe face aux personnes informées sur les dangers du réchauffement climatique et qui pensent ne pas être concernées. Je crois que chacun à un rôle à jouer au quotidien, avec ses moyens. Les petites actions des uns et des autres sont une force pour avancer ensemble ».
David, Senior Software Engineer chez Lumo
« Mes parents venant de milieux ruraux, et mon père d’une famille d’agriculteurs aux revenus très modestes, j’ai toujours vécu à travers leurs valeurs : “consommer juste et, si possible, ce que l’on produit soi-même”.
Je conserve ainsi une logique de consommation mesurée et je privilégie l’économie circulaire. Je pense que l’on peut très bien vivre avec peu, réparer énormément plutôt que de remplacer et donner ou revendre au lieu de jeter.
Enfin, dans mon travail, faire en sorte que la plateforme Lumo fonctionne de façon optimale, c’est permettre aux Lumonautes d’investir sur des projets à impacts positifs pour la planète. Cela me permet d’exprimer mes engagements à travers mon travail.
Il ne reste plus qu’à s’exalter du spectacle visuel que nous offre la nature et tout faire pour que l’on puisse conserver ce patrimoine et que nos enfants continuent, à leur tour, de s’en émerveiller ».
Jordan, Responsable Editorial chez Lumo
« Convaincu par la nécessité de réinventer notre modèle économique pour imaginer des modes de fonctionnement beaucoup plus justes et durables, j’ai décidé d’orienter mon travail de responsable éditorial vers des acteurs et actrices engagé.es pour la transition écologique comme Lumo.
Au quotidien et dans ma vie privée, cela se traduit par différentes actions : je peux me permettre de ne pas avoir de voiture et donc je me déplace essentiellement à pied, en vélo ou en train. Je ne mange plus de viande et j’ai réduit drastiquement ma consommation de poisson et de laitages pour privilégier une alimentation végétale, de saison et, si possible, locale et bio. Je m’approvisionne d’ailleurs dans des AMAP ou dans des épiceries anti-gaspillages pratiquant des prix avantageux sur des produits alimentaires abîmés et pourtant excellents.
J’ai banni les bouteilles en plastiques et j’essaie de réduire au maximum les produits avec emballages plastifiés ou non recyclables/réutilisables. J’essaie de limiter la durée de temps de mes douches, de ne pas laisser des appareils branchés sur secteur, j’achète la grande majorité des choses en seconde main ou en reconditionné. D’ailleurs, je fais don des objets qui ne me sont plus utiles (ou j’essaie de les réparer, même si je suis nul en bricolage).
Mais, surtout, convaincu que le changement se fera réellement par des actions collectives, structurelles et non uniquement par des actes individuels isolés, je m'engage pour que notre lien avec la nature soit placé au centre de nos préoccupations avec la nécessité de faire évoluer nos imaginaires vers la sobriété, la décroissance, la solidarité et non le consumérisme et les logiques de prédation qui détruisent l’environnement et les humains (surtout les plus précaires) ».
Julien, Senior Software Engineer chez Lumo
« Pour réduire ma consommation d’énergie, j’ai réglé mon thermostat à 18°C.
Je récupère les eaux propres de la vaisselle pour arroser le jardin. J’ai installé un récupérateur d’eau de pluie en complément.
J’ai banni les appareils électroménagers superflus, en particulier le sèche-linge et la machine à café Nespresso.
J’accorde une grande importance à sensibiliser mes enfants sur la nécessité de préserver l’eau et l’énergie. Je leur apprends l’importance de prendre une douche plutôt qu’un bain ainsi que d’éteindre les lumières et les appareils électroniques et d’en limiter l’usage.
Pour les déplacements, j’essaie de réduire au maximum l’utilisation de la voiture. J’opte pour le vélo lors des trajets courts pendant l’été et je privilégie le télétravail ou le train si je dois me rendre au bureau (Merci Lumo !).
Enfin, je suis également engagé dans des projets d’énergies renouvelables grâce aux investissements durables proposés par Lumo ! »
Olivier, Président chez Lumo
« Si Lumo est une activité à temps plein pour laquelle je m’investis depuis 2014, j’ai adopté un mode de vie en phase avec les valeurs que je tente d’appliquer au quotidien.
À la maison, nous cultivons nos propres légumes dans notre potager. Les déchets organiques, à défaut de servir à produire du gaz vert, font un excellent compost et tout ce qui n’est pas compostable est mangé par les poules.
Les poules me donnent des œufs, que j’agrémente volontiers avec ma production “maraîchère”. Quand ce n'est pas la nôtre, nous nous fournissons auprès de maraichers locaux ou bien nous prenons des paniers fournis par une association qui collecte les fruits et légumes “moches” mais bons à la consommation.
Pour éviter que les limaces dévorent notre modeste production, pas besoin de produits chimiques... Les canards s’en chargent très bien eux-mêmes.
En charge d’entretenir le gazon, mes brebis accomplissent leur mission avec flegme, venant à bout des herbes trop hautes... et elles ont tout le temps faim ! Les chèvres sont un peu moins gourmandes ou alors plus paresseuses, c'est selon...
Nos espaces sont en partie meublés avec des équipements de seconde main et ma maison en bois est peu énergivore.
Pour les transports, j’ai totalement proscrit l’avion, je privilégie le vélo ou les transports en commun pour mes déplacements urbains ou alors un véhicule électrique quand je n’ai pas le choix ».
Romain, Responsable des Opérations chez Lumo
« Je ne prends presque jamais l’avion et je privilégie la France pour les vacances, j'ai revendu ma voiture et j’utilise les transports en commun pour me déplacer.
Je fais en sorte de conserver mon optimisme sur le fait que l’on saura être collectivement à la hauteur malgré l’aggravation des conséquences liées au changement climatique, et je continue au quotidien de sensibiliser mon entourage sur les contraintes d’un mode de vie compatible avec les limites de notre chère planète.
Depuis que je travaille chez Lumo, j’ai pris conscience de l’impact que peut avoir un choix éclairé sur la gestion de mon épargne. Heureux de pouvoir contribuer à ce projet et de donner du sens à mon travail, je suis également un lumonaute convaincu qui a soutenu et investi sur de nombreux projets proposés sur la plateforme.
Je délaisse de plus en plus les produits d'épargne traditionnels et pour l’épargne que je n'ai pas encore placée chez Lumo, je suis particulièrement vigilant à l'empreinte carbone des produits financiers qui me sont accessibles ».
Virginie, Responsable Communication & Marketing chez Lumo
« Mes petits gestes du quotidien qui font résonner durabilité sans culpabiliser ! Car on peut toujours faire plus mais "le principal c’est de participer ! ".
Pour ce faire, j’utilise des cotons lavables pour me démaquiller, je fais suivre ma gourde en inox partout (sport, rendez-vous, cinéma…), je consomme peu de viande (moins mais mieux) et j’essaie au maximum de manger local en me “servant” chez des petits producteurs de la région.
Véritable passionnée de plantes (ce qui ne veut pas dire que j’ai forcément la main verte), je récupère l’eau de pluie pour les arroser.
L’hiver, je préfère mettre plusieurs couches de vêtements et boire du thé tout au long de la journée pour me réchauffer, que de monter le chauffage pour gagner quelques degrés qui pourraient être évités en consommation d’énergie.
J’emballe mes cadeaux avec du papier de récup’… que je récupère une fois le présent offert.
En balade ou à la plage : j’ai toujours un sachet pour ramasser quelques déchets.
J’utilise les transports en commun dès que j’en ai l’occasion même si franchement... ça m'irrite dès le matin ! Mais c’est ça aussi de participer au bien collectif, même si on aimerait privilégier la facilité, ces « petites contraintes » nous rendent fier de notre participation au quotidien.
Je fais rimer un maximum mon job avec mes valeurs en choisissant des projets qui répondent aux préoccupations sociétales. Avec Lumo, j’ai la chance de travailler en accord avec mes engagements, tout en continuant de les améliorer. En toute honnêteté, je n’avais pas une vision éclairée de ce que pouvait financer mon épargne. Je suis donc heureuse d’en avoir pris conscience, de sensibiliser mon entourage à ce sujet et en même temps de l’appliquer dans mon cadre professionnel à travers des actions de communication responsable.
Bien que les alertes constantes du changement climatique ne cessent de s’amplifier, je reste confiante sur le pouvoir du collectif car « tout seul on va plus vite mais ensemble on va plus loin ». L’humain et la nature doivent revenir au centre de nos préoccupations.
Je lis et relis donc « Vers la sobriété heureuse » de Pierre Rabhi, pour me rappeler qu’il en faut…. « peu pour être heureux » (vous avez la ref ?!... ne me remerciez pas pour la musique dans la tête) ».
(1) https://www.unicef.fr/convention-droits-enfants/changements-climatiques/journee-mondiale-de-lenvironnement-2024/