Fêtes de fin d’année : comment limiter notre empreinte carbone ?

Nous ne saurions nous priver du plaisir des fêtes de fin d’année et de la joie que nous prenons à nous retrouver en famille et entre amis. Face aux préoccupations écologiques et aux tracas du quotidien, il est important de pouvoir cultiver notre sens du partage et de la solidarité dans ce genre d’instants fédérateurs.  

Cela n’exclut pas de prendre en considération certains paramètres permettant d’améliorer notre impact sociétal et environnemental, bien au contraire. La reconnexion avec le vivant est une occasion pour réenchanter les fêtes tout en cultivant un rapport au monde plus sain et plus sobre.  

Afin d’y voir plus clair, nous vous proposons un petit tour d’horizon des produits les plus problématiques d’un point de vue écologique et des alternatives simples pour y remédier (et ce toute l’année).  

  1. Fêtes de fin d’année : que consomment le plus les Français et quels sont les pôles de dépense les plus polluants ? 
  2. Les cadeaux et le textile : plus gros pollueurs des fêtes de fin d’année ?  
  3. Les jouets et les produits électroniques : seconds cadeaux les plus polluants 
  4. Les bijoux : une empreinte carbone sous-estimée  
  5. Quelles alternatives pour des cadeaux plus éco-responsables ? 
  6. Le transport et les déplacements particulièrement intensifiés au moment des fêtes 
  7. La viande, le sucre et les laitages : avec modération 
  8. Le sapin et les décorations de noël : un impact écologique limité ? 
  9. Un mix énergétique décarboné pour des fêtes de fin d’année plus responsables 

 

Fêtes de fin d’année : que consomment le plus les Français et quels sont les pôles de dépense les plus polluants ? 

Les Français émettent près de 6,3 millions de tonnes équivalent CO2 (CO2e) au moment des fêtes, soit 1 % de l’ensemble des émissions annuelles de gaz à effet de serre (GES), selon l’Agence de la transition écologique (ADEME).1  

1%, cela semble relativement peu mais les fêtes de fin d’année, bien que chaleureuses et conviviales, sont aussi le symbole de la société de consommation. Il est donc pertinent de s’intéresser à notre rapport aux produits les plus énergivores et les plus polluants car ils confirment des tendances quotidiennes, légèrement exacerbées lors des pics de consommation comme noël.  

Le sondage réalisé pour l’étude de l’ADEME souligne ainsi que, sur environ 300 millions de cadeaux offerts chaque année, au moins 12 millions sont jugés par celles et ceux qui les reçoivent comme inutiles. 83% des personnes interrogées considèrent que la quantité de plats est excessive par rapport au nombre de convives.  

 

 

Les cadeaux et le textile : plus gros pollueurs des fêtes de fin d’année ?  

Les Français offrent et/ou reçoivent 368 millions de cadeaux pendant les fêtes, ce qui correspond à 10,2 cadeaux par enfant et 4,5 pour chaque adulte, en moyenne. Comme on peut le constater sur le graphique ci-dessus, c’est la catégorie des cadeaux qui émet le plus de CO2e (57%) et plus particulièrement les vêtements et le textile (17,1%).  

Cette pollution résulte d'une combinaison complexe de facteurs inhérents à chaque étape de la chaîne de production textile, depuis la culture des matières premières jusqu'à la fabrication des produits finis. 

Tout d'abord, la culture des fibres naturelles, comme le coton, implique souvent l'utilisation intensive de pesticides et d'engrais chimiques. Ces substances peuvent entraîner la contamination des sols et des réserves d'eau, mettant en péril la biodiversité locale et affectant la santé des populations environnantes. 

Les processus de teinture et de finition des textiles sont également des sources significatives de pollution. Les produits chimiques utilisés dans ces procédés, tels que les colorants azoïques et les fixateurs, peuvent contenir des substances nocives, dont certaines sont classées comme des perturbateurs endocriniens. Ces substances peuvent être libérées dans l'environnement lors du lavage des vêtements, contribuant ainsi à la pollution de l'eau.2 

 

L’eau, parlons-en, la fabrication d’un seul jean nécessite l’utilisation de 9000 litres d’eau ce qui équivaut à 285 douches au total… 3 

 

En outre, l'émergence de textiles synthétiques, tels que le polyester et le nylon, présente un défi environnemental majeur. Ces fibres sont dérivées de ressources pétrolières non renouvelables, et leur processus de fabrication libère des gaz à effet de serre contribuant au changement climatique. 

La gestion inadéquate des déchets textiles constitue une autre facette du problème. Une grande quantité de vêtements finit souvent dans des décharges, où leur décomposition libère des substances toxiques dans le sol. L'incitation à la consommation de masse dont la fast fashion est probablement la plus représentative en perpétuant la culture du jetable et du remplaçable.

 

Les jouets et les produits électroniques : seconds cadeaux les plus polluants 

La fabrication de jouets implique souvent l'utilisation intensive de plastiques, de métaux et d'autres matériaux synthétiques, dont la production est énergivore et génère une empreinte carbone désastreuse. Le recours fréquent aux plastiques non biodégradables, dérivés de ressources pétrolières, contribue à la pollution plastique mondiale. Les substances chimiques utilisées dans la fabrication des jouets, telles que les phtalates et les métaux lourds, peuvent également représenter une menace pour la santé humaine et l'environnement.4 

 

 

La mondialisation de l'industrie du jouet, tout comme celle du textile, entraîne des déplacements massifs de marchandises à travers le monde, générant d'importantes émissions de gaz à effet de serre associées au transport.  

La pression constante pour réduire les coûts de production encourage souvent le choix de modes de transport moins respectueux de l'environnement, tels que le transport maritime à faible coût, mais à forte intensité carbonique. 

En ce qui concerne la durée de vie des jouets, la culture de la mode et du remplacement à outrance peut conduire à une surconsommation et à une accumulation de déchets. Les jouets jetés contribuent à l'augmentation des décharges, avec des composants potentiellement toxiques qui peuvent contaminer les sols et les réserves d'eau. 

Avec les produits électroniques, que l’ADEME sépare des jouets (bien que les deux sous-catégories soient liées), ils représentent 19,2% des émissions de CO2e, dépassant de plus de 2 points la sous-catégorie textile.  

Les composants électroniques, qu'ils soient intégrés dans des jouets ou d'autres objets, sont une bombe à retardement. L’omniprésence des objets surconnectés finissent par nous déconnecter de notre propre environnement en plus d’aggraver profondément la crise écologique.  

 

Pour en savoir plus sur la gestion des déchets au niveau mondial, lisez notre article : Les cas emblématiques de dumping environnemental et leurs conséquences 

 

En effet, la production de composants électroniques nécessite l'extraction de métaux précieux tels que l'or, le cuivre, et le tantale, souvent associés à des pratiques minières destructrices pour l'environnement. L'extraction minière génère des déchets toxiques, altère les écosystèmes locaux, et peut entraîner la dégradation des sols et de l'eau, contribuant ainsi à la perte de biodiversité. 

Parallèlement, la fabrication des composants électroniques implique l'utilisation de nombreux produits chimiques toxiques. Les procédés de fabrication, tels que la gravure chimique et la soudure, peuvent libérer des substances dangereuses dans l'air et l'eau environnants.  

Des métaux lourds comme le plomb et le mercure sont couramment utilisés dans certains composants électroniques et peuvent causer des dommages irréversibles à la santé humaine et à l'environnement lorsqu'ils sont mal gérés.  

 

Les bijoux : une empreinte carbone sous-estimée  

Les bijoux (8,4% des émissions de CO2e pendant les fêtes de fin d’année), dans leur production et leur utilisation, peuvent engendrer une pollution considérable, principalement en raison des pratiques minières, de l'utilisation intensive de ressources non renouvelables, et des procédés chimiques associés au traitement des métaux et des pierres précieuses. 

Un autre aspect souvent négligé est celui des pratiques de fabrication. Les procédés de traitement des métaux et des pierres précieuses peuvent impliquer l'utilisation de produits chimiques nocifs. L'adoption de techniques de production respectueuses de l'environnement, comme le recyclage des eaux usées et l'utilisation de technologies propres, est essentielle pour minimiser l'impact polluant de l'industrie de la bijouterie. 

 

 

Une alternative prometteuse pour atténuer l'impact environnemental des bijoux réside dans l'adoption de matériaux recyclés. La récupération et la réutilisation de métaux précieux tels que l'or et l'argent permettent de minimiser la nécessité d'exploitations minières destructrices. De plus, l'utilisation de diamants de laboratoire, créés de manière synthétique, offre une alternative éthique aux diamants extraits de mines, évitant ainsi les conflits liés aux "diamants de sang". 

Par ailleurs, les bijoux fabriqués à partir de matériaux durables et respectueux de l'environnement, tels que le bois, la corne, ou des métaux recyclés, gagnent en popularité. Ces alternatives offrent non seulement une esthétique unique, mais aussi une empreinte écologique réduite par rapport aux matériaux traditionnels. 

 

En outre, tout comme le textile, encourager la durabilité dans la conception des bijoux implique également de repenser la notion de "fast fashion" dans ce domaine. Les bijoux de qualité, intemporels et durables, peuvent résister à l'épreuve du temps et réduire la nécessité d'une consommation excessive. 

 

Quelles alternatives pour des cadeaux plus éco-responsables ? 

En cochant un maximum de critères ci-dessous, vous éliminerez le superflu et trouverez certainement le cadeau idéal pour vos proches. En partant du principe que chacune des recommandations listées ci-dessous vaut 1 point, vous pourrez obtenir une note sur 10 et ainsi connaître votre score de durabilité.  

Si vous décidez de ne rien offrir vous obtiendrez par défaut une note de 10/10 mais, il n’est pas certain que vous soyez réinvité l’année prochaine.  

 

  • Cadeaux faits main : Optez pour des cadeaux faits maison qui reflètent l'effort et l'attention personnelle que vous avez mis dans leur création. Cela peut inclure des objets artisanaux, des confitures maison, des tricots, des œuvres d'art, etc. C’est peut-être aussi le moment de vous essayer à la couture, à la céramique ou à la peinture… Si vous faîtes tout vous-même et avec des produits responsables, alors cela vous vaudra un bonus de 1 point. Même si c’est moche, nous ne sommes pas là pour juger vos talents artistiques.  
  • Cadeaux utiles : Optez pour des cadeaux pratiques qui seront réellement utilisés au quotidien, minimisant ainsi le gaspillage et maximisant la durabilité. Utile ne doit pas signifier forcément « utilitaire », les produits artistiques ou gastronomiques, par exemple, sont utiles de par le plaisir et les interactions qu’ils procurent. Ce sont les gadgets qui sont ici à exclure, surtout s’ils sont en plastique…  
  • Matériaux durables : Optez pour des cadeaux fabriqués à partir de matériaux durables et respectueux de l'environnement. Des articles tels que des sacs réutilisables, des gourdes en acier inoxydable, des produits de beauté naturels et écologiques peuvent être d'excellentes options. 
  • Cadeaux éthiques : Choisissez des produits provenant de marques éthiques et socialement responsables. Recherchez des cadeaux qui soutiennent des initiatives telles que le commerce équitable, la rémunération équitable des travailleurs et des pratiques de production respectueuses de l'environnement. 
  • Cadeaux de seconde main : Explorez des cadeaux de seconde main ou vintage. Des articles antiques, des livres d'occasion, des vêtements vintages ou des meubles restaurés.
  • Cadeaux sur la thématique de l’écologie : Offrez des cadeaux qui encouragent un mode de vie plus durable à la maison, tels que des contenants de stockage réutilisables, des lampes à énergie solaire, des articles de cuisine durables ou des plantes d'intérieur. Choisissez des cadeaux qui encouragent un mode de vie respectueux de l'environnement, comme des kits de jardinage, des abonnements à des paniers de produits locaux, des paniers de produits bio, des objets recyclés ou des œuvres d'art créées à partir de matériaux recyclés. Les livres, les jeux ou les films sur l’écologie sont également un bon moyen de sensibiliser vos proches de façon ludique et pédagogique.
     
  • Produits locaux : Favorisez les cadeaux provenant de producteurs locaux. Des produits alimentaires aux objets artisanaux, soutenir les artisans locaux contribue à réduire l'empreinte carbone liée au transport et à stimuler l'économie locale.
     
  • Obsolescence minimale : Optez pour des cadeaux conçus pour durer, minimisant ainsi l'impact de l'obsolescence programmée. Des articles de qualité et intemporels peuvent prolonger la durée de vie utile des produits, réduisant ainsi la production de déchets liée à des remplacements fréquents. 

  • Emballages recyclables et réutilisables : Optez pour des cadeaux emballés dans des matériaux recyclables ou réutilisables, tels que des sacs en tissu, des boîtes réutilisables, du papier d'emballage recyclable ou des emballages écologiques. 
     
  • N’offrez rien, vivez-le : S’offrir des souvenirs plutôt que des objets matériels, c’est la meilleure façon de limiter son empreinte carbone. Des billets pour des concerts, des représentations théâtrales, des cours de cuisine ou d'artisanat peuvent être des cadeaux personnalisés, originaux et mémorables, surtout s’ils sont à partager (à condition d’y aller en train et pas en jet privé). Evitez les activités comme les courses de dragsters, un voyage à Dubaï pour la COP28 ou des dégustations de pétrole… Si votre activité coche toutes les cases précédentes, ajoutez autant de points à votre score d'éco-responsabilité !

 

 

Le transport et les déplacements particulièrement intensifiés au moment des fêtes 

 

 

Si la voiture est plus utilisée que l’avion en France pendant les fêtes de fin d’année, les deux représentent 24,8% des émissions de CO2e au moment des fêtes. Les déplacements sont polluants en raison de la combustion de carburants fossiles, principalement l'essence pour les voitures et le kérosène pour les avions. Ils libèrent du dioxyde de carbone et d'autres gaz à effet de serre dans l'atmosphère.  

Les déplacements en voiture individuelle sont particulièrement inefficaces en termes d'utilisation des ressources, car une grande partie de la puissance du moteur est utilisée pour déplacer le poids de la voiture plutôt que le passager lui-même. Les embouteillages et la circulation intense contribuent également à une consommation de carburant accrue. 

En ce qui concerne les voitures électriques, bien qu'elles représentent une amélioration par rapport aux véhicules à combustion interne en termes d'émissions locales et de réduction de la dépendance aux carburants fossiles, elles ne sont pas exemptes de préoccupations environnementales.  

La fabrication des batteries lithium-ion, utilisées couramment dans les voitures électriques, nécessite l'extraction de métaux rares et de minerais, entraînant des impacts environnementaux significatifs. De plus, la production des batteries et l'élimination en fin de vie posent des défis en matière de gestion des déchets et d'utilisation durable des ressources. 

Les voitures électriques ont une empreinte carbone globalement inférieure pendant leur cycle de vie, mais cela dépend également de la manière dont l'électricité est produite. Si elle provient de sources renouvelables, l'empreinte carbone peut être considérablement réduite. 

Cependant, même avec des voitures électriques plus respectueuses de l'environnement, les transports en commun, tels que le train, demeurent une alternative plus durable. 

N.B : Nous avons bien conscience que certaines personnes n'ont pas d'autres choix que d'utiliser leur véhicule personnel pour se déplacer pendant les fêtes. L'idée ici étant d'évoquer les meilleures alternatives pour celles et ceux qui peuvent s'en passer.

 

La viande, le sucre et les laitages : avec modération 

Au moment des fêtes, dans la catégorie alimentation, les viandes représentent le premier poste de consommation, devant les desserts, l’alcool et les produits de la mer. Mais ce sont bien les desserts qui constituent la plus importante source de gaz à effet de serre. En effet, le chocolat et le beurre ont un bilan carbone du même ordre de grandeur que le foie gras, et deux à trois fois plus élevé que la volaille ou le gibier.5 

 

L'industrie de l'élevage est l'une des principales sources d'émissions de gaz à effet de serre, notamment le méthane provenant des systèmes digestifs des animaux.

 

De plus, l'élevage intensif peut entraîner une déforestation importante pour libérer des terres destinées au pâturage ou à la production de nourriture pour le bétail. La déforestation contribue à la perte de biodiversité, libère du carbone stocké dans les arbres et modifie les écosystèmes naturels. 

 

L'impact de la viande et des laitages sur l'environnement expliqué en moins de 3 minutes

 

La production de viande nécessite également des quantités substantielles d'eau et de terres agricoles. Les effluents d'élevage peuvent contaminer les cours d'eau, entraînant des impacts sur les écosystèmes aquatiques. En outre, l'utilisation intensive d'antibiotiques dans l'élevage peut contribuer à la résistance aux antimicrobiens, posant des risques pour la santé humaine. 

Comme nous le disions précédemment, les desserts, telles que les bûches pâtissières, riches en produits laitiers et en sucre, ont également leur part de responsabilité en matière d'empreinte écologique. La production de sucre en monoculture, souvent dérivée de la canne à sucre ou de la betterave à sucre, peut entraîner une déforestation et une perte d'habitats naturels pour les espèces endémiques. De plus, la production de produits laitiers, en particulier lait et fromage, est associée aux émissions de méthane et à la surconsommation d’eau des cheptels.  

Le transport et la distribution de ces aliments sur de longues distances peuvent contribuer aux émissions de gaz à effet de serre, en particulier lorsque les produits sont hors saison et doivent être importés. 

Pour atténuer l'impact environnemental de notre alimentation pendant les fêtes, des choix conscients peuvent être faits, tels que la réduction de la consommation de viande, la préférence pour des options locales, bio et saisonnières, et la minimisation du gaspillage alimentaire.

 

Opter pour des alternatives végétales, privilégier les producteurs durables et faire preuve de créativité dans la préparation de repas festifs peuvent contribuer à rendre nos célébrations plus respectueuses de l'environnement. 

 

Toujours selon l’ADEME, notre boussole pour rédiger cet article ;

  • remplacer le foie gras par du saumon fumé et la bûche pâtissière par une bûche glacée permet de réduire les émissions de CO2e de 43 % (tout en vous évitant certainement de devoir déboutonner votre pantalon en fin de repas). Nous, chez Lumo, parce que nous sommes basés à Bordeaux, nous optons pour la délicieuse truite locale du Pays-Basque, c’est encore mieux, c'est juste à côté. 
  • Préparer un repas végétarien permettrait de réduire les émissions de votre repas de noël de 65 % !  
  • Enfin, en évitant tout simplement de jeter de la nourriture, nous pourrions réduire jusqu’à 20 % des émissions d’un repas. Alors, on évite le gavage et si besoin on amène ses tupperwares. Il n’y a pas que l’alcool qui est à consommer avec modération (0,8% des émissions de CO2e pendant la fin de l’année, mais ce n’est pas une raison pour boire plus).  

 

Le sapin et les décorations de noël : un impact écologique limité ? 

Représentant une part assez faible de l’empreinte carbone des fêtes de fin d’année (2%), il reste largement préférable d’opter pour des décorations réutilisables ainsi qu’un sapin naturel et non un sapin en plastique.  

 

Un sapin naturel émet en moyenne plus de quinze fois moins qu’un sapin artificiel sur l’intégralité du cycle de vie de ce dernier.  

 

Les papiers cadeaux constituent le plus petit poste d’émission (0,37 %), alors que l’ensemble des déchets plafonne à 1 % des émissions. Toutefois, leur durée d’usage étant tellement courte, est-il bien nécessaire d’en utiliser autant quand on peut utiliser de jolis tissus réutilisables (à vie) s’ils sont bien préservés ? Des tissus éco-responsables évidemment…  

 

Un mix énergétique décarboné pour des fêtes de fin d’année plus responsables 

L'importance d'un mix énergétique décarboné ne se limite pas aux festivités elles-mêmes, mais s'étend également à la production et à la distribution des produits du quotidien. Les cycles de vie des produits, depuis leur fabrication jusqu'à leur élimination, doivent être pris en compte. Les efforts pour adopter des énergies propres dans l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement contribuent à réduire l'empreinte carbone globale de tout ce que l’on fabrique.  

 

Pour noël, faites-les rêver, offrez-leur des énergies renouvelables 

 

Cependant, il est crucial de reconnaître que la transition vers un mix énergétique décarboné n'est qu'un aspect de l'équation. Une véritable transformation requiert également une modification fondamentale des comportements de consommation.  

La sobriété, compris comme la limitation volontaire et réfléchie des excès de consommation, doit accompagner cette transition énergétique. En encourageant des festivités plus simples, axées sur la qualité plutôt que la quantité, il est possible de réduire considérablement l'impact écologique de ces célébrations annuelles. 

 

Toute l’équipe Lumo vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année ! 

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