Publié le 04 mai 2022 | par Juliette Roussel.
Source : ID l'info durable

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De plus en plus populaire en France, le crowdfunding permet notamment aux épargnants en quête de sens de financer des projets à impact positif. 

Collecter des fonds par le biais de plateformes en ligne, tel est l’objectif du financement participatif. Actuellement en plein essor, cette forme de finance alternative a enregistré l’année dernière une collecte record de 1 880 millions d’euros en France, selon les chiffres de Financement Participatif France.

De nombreuses plateformes de crowdfunding ont hébergé des projets ayant une dimension environnementale et/ou sociale. À tel point qu’ils constituaient un volume de collecte de 440 millions d’euros, soit 23,4 % du volume total collecté en 2021.

Les différents types de financement participatif

Il existe trois types de financement participatif. Le don tout d’abord, qui peut s’effectuer avec ou sans contrepartie au profit du donateur. C’est par exemple par cet intermédiaire que Julien Petitjean (vigneron en biodynamie), L'EARL les Epars (culture de fraises respectueuse) et Les Ateliers de Pâquerette (animations et ateliers sur la biodiversité et la permaculture) ont respectivement décidé de se faire financer via les plateformes Fundovino, Miimosa et Tudigo.

Le prêt ensuite, qui peut se faire avec ou sans intérêts, selon les modalités établies par le porteur de projet. Il s’agit d’un type de financement dont ont par exemple profité Sinny&Ooko (création de tiers-lieux culturels), la commune de Pommerieux (panneaux photovoltaïques) et A B C Green (reconditionnement de téléphones), au travers de projets respectivement financé sur les plateformes Lita.co, Collecticity et Prexem. 

Enfin, l’investissement participatif a lui pour objectif de soutenir financièrement un projet en échange de titres de capital ou de créances. C’est par le biais de ce financement que des projets comme Azolis France (bâtiments à toiture photovoltaïque), Eco-Tech Ceram (solution de stockage de chaleur) ou ib vogt (centrale solaire au sol), ont pu respectivement se financer via WiSEED, Enerfip et Lendopolis.

Le financement participatif écologique

Puisqu’il s’inscrit dans une démarche locale et transparente, le crowdfunding est un mode de financement propice à l’investissement responsable. L’épargnant sait en effet où va son argent et a accès aux documents financiers de l’entreprise dans laquelle il investit. De son côté, le porteur de projet peut booster ses financements mais aussi créer et fidéliser une communauté autour de son projet.

Le secteur bénéficie d’ailleurs d’un label durable, baptisé Financement participatif pour la croissance verte (FPCV). Créé par le Ministère de la Transition écologique en 2017, il soutient "les actions de participation citoyenne et les projets en faveur de la transition énergétique et écologique". Le label a la particularité d’être attribué non pas aux projets mais aux plateformes, qui deviennent labellisatrices. Parmi elles, nous retrouvons certaines plateformes positionnées dans des champs d'activité spécifiques. C'est notamment le cas de Lumo, Lendosphere et Enerfip, spécialisées dans les énergies renouvelables, ou encore Winefunding et Fundovino, qui exercent autour du domaine du vin.