Publié le 01 juin 2017 | par Olivier H.
De plus en plus, les chercheurs parviennent à trouver des solutions pour produire de l’énergie grâce aux éoliennes, mais les plus réticents reprochent à ces dernières de polluer visuellement le paysage. En prenant en compte ces remarques, la start-up tunisienne Tyer Wind a imaginé la manière d’allier efficacité et esthétique. Elle a réussi à reproduire le mouvement d’un oiseau pour les pales de l’éolienne, et pas n’importe quel oiseau puisqu’il s’agit du colibri. Avec ses 50 à 200 battements par seconde il a été choisi parce qu’il est un des seuls à pouvoir réaliser un vol stationnaire ou même voler en reculant. La start-up promet que cette éolienne utilisant le biomimétisme permettra une meilleur cohabitation avec les oiseaux et une meilleure productivité. Pour l’instant, ces dernières sont en phase de test mais les premiers essais sont pleins d’espoir.
Ce sont les pales qui dérange ? Ok, on les enlève. C’est l'espagnol Vortex Bladeless qui a eu l’idée novatrice de ce prototype d'éoliennes sans pales construite verticalement. Le principe est de produire de l’électricité grâce aux vibrations du vent sur le mât en fibre de verre et de carbone. Des anneaux magnétiques disposés à la base permettent d’amplifier l’oscillation du mât. Un prototype à surveiller de prêt dans les années à venir.
C’est un fait ! C’est pour cela qu’on exploite désormais le milieu maritime avec des éoliennes pour produire de l'électricité. Ces types de structures sont les éoliennes off-shore (ou au large). La feuille de route 2007 pour les sources d’énergies renouvelables de l’Union Européenne prévoit que l’énergie éolienne représentera environ 13 % de l’électricité consommée dans l’UE en 2020 dont un tiers produite par des installations off-shore. L’EWEA, nous en avons parlé précédemment dans le blog, pense que la puissance installée de l’éolien offshore va passer de 6,5 GW en 2013 à 40 GW en 2020. Les chercheurs continuent d’étudier les technologies de cette installation car actuellement, les éoliennes sont fixées à des fonds situés à 30 m ce qui limite l’exploitation de cette énergie. Heureusement Cocorico ! La start-up grenobloise Bladetips Energy promet une technologie offshore facilement transportable avec un besoin en ressource divisé par 10. Voilà coment ça marche.