Tout sur le woofing !

WWOOF : drôle d’acronyme anglais qui signifie World Wilde Opportunities on Organic Farms. Ce qui donne en français : opportunités internationales dans des fermes d'agriculture biologique. Une traduction littérale qui ne vous permet pas encore de déchiffrer le mystère qui plane sur ces 5 lettres… Mais d’ici quelques minutes le woofing n’aura plus aucun secret pour vous !

Le woofing [1] est un tourisme basé sur un concept simple : en échange d’un petit coup de main sur son exploitation bio, un agriculteur vous offre le gîte et le couvert le temps de votre séjour. Le mouvement est né en Angleterre dans les années 1970. L’objectif de sa fondatrice, Sue Coppard, était de permettre aux citadins londoniens de découvrir, le temps d’un weekend, la campagne et l’agriculture biologique. D’abord local, le mouvement s’est progressivement exporté dans certains pays occidentaux. Il a connu ces dernières années un fabuleux essor grâce au déploiement d’internet et des réseaux sociaux. Actuellement, vous pouvez visiter plus d’une centaine de pays, soit quatre continents, dans le cadre du woofing. 

La région Poitou-Charentes compte par exemple 27 hôtes : éleveurs, cultivateurs mais aussi propriétaires de gîtes. Leur point commun : ils exercent leur activité dans le respect de l’Environnement (condition sine qua none pour pouvoir adhérer au mouvement). Pour obtenir le statut d’hôte et ainsi figurer dans l’annuaire WWOOF France, ils ont versé une cotisation annuelle de 30 euros à cette association. Bien que le mouvement soit international, chaque pays gère indépendamment ses hôtes. Ainsi un producteur de café bio brésilien voulant accueillir des woofers [2] devra adhérer à l’association WWOOF Brazil.

Les associations étant indépendantes, le futur woofer doit d’abord réfléchir à sa destination. Une fois son choix fait, il lui suffit d’acheter l’annuaire des hôtes, vendu aux alentours de 20-25 euros. Muni de ce sésame, il est paré pour contacter les agriculteurs et organiser son séjour. Sur place, 4 à 7 heures par jour sont consacrées au travail. Les activités proposées par les hôtes sont très diverses : jardinage, fabrication de produits (pain, fromage…), récolte, traite, soins aux animaux, éco-construction, etc.

Le temps de son séjour, le woofer adopte le mode de vie de son hôte et rompt avec son quotidien. Ainsi immergé, il découvre aux côtés du paysan la langue et la culture de la région. L’hôte –qui ne peut pas toujours se permettre de partir en vacances- voyage par l’esprit au gré des conversations. Une relation basée sur le partage de savoir-faire et de savoir-vivre s’établit alors entre woofers et hôtes. Il n'est pas rare que des liens d'amitié se tissent entre ces personnes qui n’auraient peut-être jamais pu se rencontrer sans cette expérience hors norme.

Découvrez deux témoignages qui ont conquis Lumo :

- Edith, l’oléicultrice devenue ‘’maman de France’’

- Méli, l’irlandaise de coeur

[1] Le terme est ici francisé, il désigne la pratique du bénévolat dans une exploitation bio encadrée par l’association internationale WWOOF.

[2] voyageurs pratiquant le woofing.

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